Le jeu de simulation : une clé pour le développement des jeunes enfants

L’âge préscolaire est une période où les enfants apprennent à voir et à comprendre comment les choses fonctionnent. Ils apprennent à penser de façon plus logique. Les enfants d’âge préscolaire adorent jouer à faire semblant. Leurs perspectives et leurs façons de penser prennent forme et se développent plus vite que vous ne le pensez. Cette étape est appelée la phase préopératoire. La tranche d’âge assignée à cette étape est de 2 à 7 ans. Mais cela change constamment en fonction de chaque enfant, du type de soutien qu’il reçoit de son environnement, de ses parents, de ses enseignants, de ses tuteurs, etc.

Les enfants d’âge préscolaire et le jeu de simulation

Lorsqu’ils s’engagent dans des jeux de simulation, les enfants testent de nouvelles idées qu’ils ont apprises, les appliquent et imaginent les impacts possibles. C’est une partie de leur développement cognitif.

Lorsqu’ils interagissent avec un personnage qu’ils ont créé, si vous les voyez faire des erreurs évidentes, n’hésitez pas à intervenir et à les corriger afin qu’ils n’aient pas de mauvaises idées gravées dans leur cerveau. C’est également le bon moment pour commencer à les aider avec des techniques d’affirmation de soi.

Aidez-les à être plus logiques, à attendre des réponses positives, à être respectueux et gentils. Apprenez-leur également à respecter leurs propres besoins et ceux des autres de manière agréable.

Perspectives grâce au jeu de simulation

Une autre tendance que vous pourriez observer lorsqu’ils font semblant de jouer ou interagissent avec vous est l’égocentrisme. C’est lorsqu’ils supposent que tout le monde autour d’eux pense comme eux et remarque ou observe tout ce qu’ils font. Vous pouvez leur dire très gentiment que ce n’est pas le cas. C’est aussi probablement l’une des raisons pour lesquelles ils ont besoin que vous fassiez ce qu’ils font.

Très souvent, ils ne semblent pas comprendre que votre travail ou vos tâches sont importants. Le jeu est leur priorité et ils supposent donc qu’il devrait en être de même pour vous. Ce n’est pas un comportement égoïste, c’est juste qu’ils ne savent toujours pas comment le monde ou les gens qui les entourent fonctionnent ou se comportent différemment d’eux. Prenez un peu de temps pour leur expliquer patiemment comment les perspectives et les perceptions peuvent changer d’une personne à l’autre, et comment ils doivent respecter cela. Ne vous attendez pas à ce qu’ils comprennent du premier coup. Cela prendra du temps !

Pendant cette période, passez du temps à jouer avec eux dès que vous le pouvez. Cela les aidera à apprendre et à grandir plus vite. Laissez-les prendre les devants et décider comment et à quoi ils veulent jouer. Jouez, faites des erreurs et apprenez les uns des autres.

Façons de penser

Les enfants ont leur propre façon de répondre aux questions du pourquoi et du comment. Ils essaient d’intégrer la logique dans ce qu’ils voient et d’expliquer les relations de cause à effet. Les concepts principaux qu’ils utilisent au stade préopératoire sont l’animisme, l’artificialisme et le raisonnement transductif.

Animisme

L’animisme consiste à croire que les objets inanimés peuvent se comporter comme des êtres vivants. Les enfants imaginent souvent que les objets inanimés sont la cause de nombreux phénomènes qu’ils voient autour d’eux. Lorsqu’ils se cognent la jambe contre une surface ou tombent, les parents frappent souvent la surface comme pour vérifier leurs doutes. Je ne sais pas si cela se produit partout dans le monde.

Cela se produit en Inde, c’est sûr. C’est amusant de jouer avec les enfants à cet âge. En grandissant et en commençant à faire la différence entre les êtres vivants et non vivants, ils oublient même qu’ils ont autrefois tenu la chaise ou le sol pour responsable de leurs chutes et de leurs chocs.

Artificialisme

L’artificialisme se produit lorsqu’un enfant imagine que les phénomènes environnementaux comme la pluie, le vent, etc., sont créés par une sorte d’intervention humaine. Il peut imaginer qu’il pleut parce que quelqu’un est triste en ce moment dans le ciel, qu’il y a du vent parce que quelqu’un souffle fort, etc.

Relations de cause à effet

D’autres façons amusantes de penser peuvent consister à relier deux événements sans rapport et à inventer une relation de cause à effet. Certains enfants ont l’impression que c’est le matin chaque fois que le soleil brille. C’est quelque chose que j’ai trop souvent entendu : « Tu vois, le soleil brille tellement fort. N’est-ce pas encore le matin ? ». Eh bien, vous devez essayer d’expliquer comment se déroule une journée. Encore une fois, soyez patient car cela peut devoir être répété jusqu’à ce qu’ils y parviennent. 😊

Centration

Une autre façon amusante de penser est lorsqu’ils ne peuvent pas comprendre qu’un objet reste le même même s’il change de forme. Une part de gâteau coupée en petits morceaux est toujours la même quantité qu’avant. Les enfants ne peuvent pas encore comprendre les multiples caractéristiques ou dimensions. C’est ce qu’on appelle la centration. Alors, la prochaine fois que votre enfant se bat pour obtenir la plus grande quantité, vérifiez s’il fait référence à la taille ou au nombre et corrigez la situation en conséquence.

Il lui faudra peut-être un certain temps pour s’adapter à la réalité et l’assimiler. Allez-y doucement. Vous pouvez essayer de remettre les pièces ensemble pour lui montrer que la taille est la même. Si vous n’êtes pas d’humeur, la meilleure option est de faire un échange et de l’expliquer ensuite verbalement.

L’enfant heureux d’apprendre

Au fur et à mesure que les enfants grandissent, voient et comprennent comment fonctionnent les choses autour d’eux, ils comprennent tout. Vous pouvez faire votre part en essayant d’expliquer et de démontrer partout où vous le pouvez. Au fur et à mesure que leur vocabulaire s’étoffe, ce processus deviendra beaucoup plus facile et leur compréhension deviendra également beaucoup plus rapide.

En attendant, profitez des pensées les plus mignonnes et de l’enfance. Cela dit, permettez-moi d’ajouter quelque chose de plus. Toutes les tendances qui ont été expliquées dans cet article ne doivent pas nécessairement être communes à tous les enfants. Chaque enfant est différent, n’oubliez jamais cela !